Quel déçu du marketing digital es-tu ? 😥

Bien que ce soit un métier palpitant, le milieu du marketing digital regorge d’acteurs désillusionnés. Souvent passionnés et amplis de bonnes volontés lorsqu’ils prennent fonction, très vite, la réalité les rattrape et ils font face à des blocages qui impactent l’obtention de résultats probants. Si bien que petit à petit, la motivation s’efface et ils deviennent des déçus du marketing.

Par expérience, nous avons repéré cinq grandes causes à toutes ces déceptions. Et si tu te reconnais dans un des portraits, rassure-toi, il n’y a pas de fatalité. À chaque problème sa solution.

Ceux qui n’ont pas les moyens d’agir 🙅

Géraldine est l’exemple parfait du profil qui s’est laissé manger par le manque de moyen. Lorsqu’elle a répondu à son offre d’embauche, ses yeux pétillaient tant les missions étaient variées et sollicitaient l’ensemble de ses compétences. On lui laissait même entrevoir des possibilités d’autonomie dans les actions qu’elle allait entreprendre. Quand elle a signé, ce qui comptait avant tout, c’était les résultats, pas les moyens.

Volontaire et gonflée à bloc, Géraldine a pris fonction avec l’envie de faire profiter à l’entreprise de toutes ses compétences. Elle identifia quelques actions à mettre en place, monta les dossiers, les présenta en interne. Tout le monde était d’accord, c’est précisément ce qu’il fallait faire. Alors, elle demanda les devis. 

Pas de chance pour Géraldine, tout était trop cher ! Et rien ne pu se faire. Déçue, Géraldine s’est assise à son poste et a tenté de bricoler ce qu’elle pouvait pour malgré tout faire avancer les choses.

A-t-on les moyens de ses ambitions ? Les décideurs voient-ils le marketing comme une dépense ou comme un investissement ? Ont-ils vraiment la volonté de communiquer et surtout sont-ils au fait de la masse de travail que nécessite la mise en place d’un marketing digital efficace ? Géraldine en doute.

Trop souvent, elle est confrontée à l’illusion que les marketers sont des alchimistes. Alors que non ! Elle ne transforme pas les mots en or grâce à des formules magiques, mais bien grâce à un travail acharné impliquant de nombreux profils.

Peut-être Géraldine aurait-elle dû commencer par éduquer en interne pour attirer l’attention des décideurs sur le marketing du 21ᵉ siècle et sur les moyens nécessaires à l’obtention des résultats attendus par le board de directeurs.

Ceux qui manquent d’autonomie 🗣

Il y a bien longtemps que l’implication d’Aurélien a été reléguée au plus profond des abîmes de la motivation. Et il ne compte pas l’en faire sortir. Au fil du temps, il s’est installé dans la routine et a fini par accepter cette situation où quoi qu’il propose, c’est son “micro-manager” qui décidera de tout. 

Vous voyez le tableau ! Aurélien a une maison à payer et une famille à nourrir et il a compris que sa stabilité professionnelle ne tient qu’à son aptitude à ne pas faire de vagues. Alors, il se tait. Et comme son épanouissement personnel ne passera jamais par cette situation professionnelle, il a mis ses ressources dans le développement de quelques projets qui lui tiennent à cœur. C’est toujours ça que son manager n’aura pas ! 

Pourtant, en toute objectivité, Aurélien détient des compétences marketing bien supérieures à celles de son N+1. La grande perdante dans cette situation, c’est l’entreprise qui se prive d’un savoir-faire hors pair en ne remettant pas en question le fonctionnement de son département marketing. Le bon vieux : “On fait comme ça puisqu’on a toujours fait comme ça !” 

Alors qu’il suffirait à cette société de bouger quelques curseurs pour profiter d’un nouvel envol.

Malheureusement pour Aurélien, il est dans une situation bien délicate. Tant que personne ne décidera de lutter contre le syndrome de micro management qui lui pourrit la vie professionnelle, il n’aura d’autre moyen pour se délivrer que de démissionner.

On va malgré tout lancer une bouteille à la mer pour filer un coup de main à Aurélien. 

Chers décideurs, responsables RH et autres CEO, êtes-vous certain que l’organisation interne de votre département marketing correspond à notre époque ? Si votre turnover est hors de contrôle et si vos RH ont bien du mal à attirer de nouveaux talents et surtout si vos résultats marketing en ligne sont inexistants ; il est possible que l’organisation interne de votre entreprise ne permette pas l’épanouissement souhaité par vos salariés.

Ceux qui sont entourés de prestataires et non de partenaires 🤝

Laurie a l’impression d’avoir un pied en enfer. Elle est forcée de travailler avec des prestataires qui ont été choisis sans qu’elle eût été interrogée et pire encore… sur des critères de prix. 

Autant dire que le service est à la hauteur de la facture. Laurie doit penser à tout, vérifier tout, décider tout… Le stress est à peine gérable et quand la journée est finie, ben elle ne l’est pas vraiment. Elle profite de ses soirées pour accomplir les tâches qui incombent réellement à sa fonction. Et lorsque ça cafouille, elle en arrive même à culpabiliser.

Laurie est loin d’être un cas isolé. Une des spécificités du monde du marketing digital est qu’il est impossible de mener une mission à terme sans faire appel à des équipes spécialisées tant le domaine a évolué depuis le développement des NTIC.

Cependant, ce que Laurie est en droit d’attendre des intervenants qu’elle sollicite, c’est que ces derniers se positionnent en partenaires. 

C’est donc là que se situe le nœud du problème. Si ta vie de marketer ressemble au quotidien de Laurie, il t’est possible de reprendre la main assez rapidement. Tourne-toi vers des équipes externes qui épousent ta cause et qui ne sont pas que des exécutants. 

Tu peux facilement faire le tri entre les prestataires et les partenaires. Les partenaires, ce sont ceux qui osent te dire non et qui motivent leur point de vue. Ils analysent ta situation, ils te recommandent des actions, ils t’accompagnent et assument leurs responsabilités. Ils ne t’attendent pas et lorsqu’ils t’appellent, c’est pour te proposer des solutions, pas pour te demander comment faire. De quoi changer radicalement le quotidien de Laurie, et peut-être, le tien aussi.

Ceux qui en ont marre de perdre du budget en marketing digital 💸

Édouard ne veut plus rien savoir. Trois refontes de site, un budget colossal et toujours pas de trafic. Alors que cette fois-ci, l’agence lui avait promis des résultats. Et ben non !

Du coup, c’est décidé, il ne met plus un “balle” dans le digital.

Et pourtant pour cette énième refonte, Édouard s’est vraiment impliqué dans le projet pour bien expliquer les tenants et aboutissants à ses équipes marketing. Il a participé à chaque réunion et il a même passé quelques soirées à lire sur le sujet. Il en est même arrivé à être convaincu que cette fois-ci, son nouveau site Internet allait lui permettre d’augmenter son CA. 

Pour tout dire, le cahier des charges était rédigé aux petits oignons. Le prestataire avait fait ses recommandations techniques et stratégiques. Bref, toutes les décisions étaient prises. De la page d’accueil ou formulaire de contact, tous les intervenants savaient parfaitement ce qu’ils avaient à faire.

Ce qu’Édouard ignorait, c’est que le “one shot” en digital, ça ne fonctionne pas ! Et surtout, il existe des méthodes bien plus adaptées pour s’assurer des résultats. Pour faire court, il aurait été plus judicieux de ne pas se baser sur un cahier des charges gravé dans le marbre. En soi, prendre toutes les décisions sans même tester l’une ou l’autre solution, ça revient à tout décider au moment où on en sait le moins. Et ça, c’est de loin la dernière chose à faire si on veut des résultats.

Concrètement, il aurait fallu recommander à Édouard de scinder son budget et d’effectuer d’abord les 20 % de tâches responsables de 80 % du succès quitte à mettre en ligne une version incomplète de son site Internet. Il aurait ainsi conservé des ressources pour améliorer son infrastructure digitale au gré des enseignements récoltés en condition réelle. Du coup, la dépense inutile se serait transformée en un investissement susceptible de procurer les retours attendus.

Ceux qui sont submergés de tâches qui n’aboutissent jamais 🧯

Chaque jour, Louis a l’impression de courir comme une poule sans tête. Sa vie de marketer ressemble plus à celle d’un pompier. Dès qu’un départ de feu se déclare quelque part, il arrête tout et règle le problème. Du coup, quand la journée est finie, le planning de Louis n’a pas avancé. Et en plus d’avoir l’impression de perdre son temps et de n’avoir rien fait de pertinent dans sa journée, il se rend compte que de nouvelles tâches se sont ajoutées. 

Alors, Louis fait quelques heures supplémentaires, il tente de trouver un outil qui l’aide à mieux gérer sa journée, il envisage même d’engager un assistant qui le libère des tâches chronophages. Pourtant, rien n’y fait. Il retombe continuellement dans ses travers de soldat du feu.

Et puis, il faut que tout soit parfait. Quitte à retarder le plan média d’une semaine pour être sûr que les posts Facebook soient prêts en même temps que la campagne “cul de bus” … et si on ajoutait un article de blog ?! Tout doit être réglé comme du papier à musique. Pas de place à l’improvisation.

Peut-être est-il temps pour Louis de changer radicalement sa façon d’envisager sa relation au temps et aux tâches. Pourquoi accomplir cette tâche plutôt qu’une autre ? Est-ce vraiment une urgence ? Quel résultat est attendu ? Cette action est-elle si importante que la campagne ne peut s’en passer ? 

Et finalement, si Louis tirait profit des outils digitaux qui lui permettent d’essayer, de se tromper et même de s’améliorer ?

En soi, Louis et tous les autres devraient arrêter de faire du marketing comme ça et vivre enfin la satisfaction de participer à la création de campagnes qui sortent et surtout qui vendent.

Tu te reconnais dans un des profils ou tu es déçu pour une autre raison ? Fais nous part de ton expérience, on a sûrement des solutions à te proposer !

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