3 mythes du Marketing Digital déconstruits

Il y a quelques semaine, Laurent a été interviewé par WP-Tonic, pour le 715ème épisode de leur podcast “This Week in WordPress”.

À cette occasion, il a pu déconstruire 3 mythes qui persistent au niveau du marketing digital, au gré d’une discussion pleine d’étonnement et d’intérêt par les 2 hôtes du jour.

Tu peux revivre l’intégralité de ce moment en audio ou vidéo (EN) juste ci-dessous, ou lire notre synthèse agrémentée de ces 3 mythes (FR) juste après 🙂

Mythe n°1 : Il faut bosser avec des presta’

Tu as besoin de compétences externes pour gérer certains aspects de ton business ? Très bien.

Mais tu dois absolument arrêter de travailler avec des prestataires. On t’explique pourquoi.

Prestataires

Ils ne font que leur job

La mission et le cadre de leurs compétences à faire intervenir est défini, tu vas les payer pour ça. Ils sont dans ce rôle d’exécutant avec tous leurs clients et ça ne peut pas être la raison qui te fait travailler avec un professionnel, spécialiste de son domaine.

Ils sont moins impliqués

Cette relation de prestataire impose une distance qui ne leur permet pas de s’imprégner des besoins et de la culture de ton entreprise et de tes clients. Ce qui est malheureusement un comble dans la réalisation de projets ou de produits.

Ils sont en retard

Un prestataire n’a pas conscience que le monde évolue à une vitesse folle et qu’il est nécessaire aujourd’hui de savoir s’adapter rapidement et facilement.

Vous allez discuter ensemble du programme de l’année qui arrive, y associer un budget et basta. Vous n’allez finalement avoir d’échanges que pour fournir des éléments ou pour corriger des choses qui ne te conviennent pas.

Quoi faire alors ?

De plus en plus d’agences, de freelances, ou de sociétés -comme nous- ont bien compris ces enjeux et se positionnent comme des partenaires au delà d’être des prestataires.

Un simple mot qui change complètement la philosophie de la relation et la façon de travailler pour régler les problèmes qu’on vient d’évoquer.

Ton business va totalement changer en travaillant avec des partenaires. Parce que…

Partenaires

Ils savent qu’ils ne savent pas

Un partenaire va être beaucoup plus à ton écoute, pour se nourrir en tout premier des informations et des problèmes dont tu vas lui parler avant de commencer à envisager des solutions. L’expertise développée intervient ensuite.

Ils apportent un oeil extérieur pertinent

Il va pouvoir utiliser l’expérience accumulée pour réfléchir avec toi sur les points à travailler ensemble, et comment les prioriser afin de délivrer une valeur maximale le plus rapidement possible. Il se place en tant que conseiller stratégique avant de rentrer dans l’opérationnel.

Ils gagnent quand tu gagnes

Ils vivent l’aventure avec toi et se sentent directement concernés par les objectifs de ton entreprise. Vos résultats sont liés et la confiance grandit avec le temps, ce qui a pour finalité une communication beaucoup plus fluide et une efficacité commune accrue.

Comment différencier un partenaire d’un prestataire ?

Dès les premiers échanges, un prestataire sera capable de réaliser un devis précis et décrire sa méthode de fonctionnement qui sera la même que pour la plupart de ses clients, et ça se ressent facilement dans le dialogue.

Un partenaire voudra en savoir beaucoup plus sur ton entreprise, et proposera de définir ensemble les priorités et les premiers objectifs que vous vous fixerez.

Un prestataire te dira “Tu n’as plus rien à faire, on s’occupe de tout”.

Un partenaire te dira “On a beaucoup de boulot, t’es prêt ?”

Mythe n°2 : Il faut planifier l’année à venir.

Tu imagines devoir faire tes courses pour pouvoir te préparer à manger pour toute une année ?

Si on met de côté la péremption, tu vas sûrement en avoir marre de certaines choses, à tout moment manquer de ceci, avoir bien trop de cela, ou bien même avoir des imprévus qui vont boulverser l’ordre que tu avais établi.

Pour tes projets digitaux, c’est pareil.

Penser qu’on peut envisager de savoir ce que sera la priorité de notre business dans 3 mois, 6 mois, ou même 1 an, c’est faire une grosse erreur.

On estime beaucoup mieux les petites quantités que les grandes

Si je te demande d’estimer le nombre de vêtements dans ton placard, c’est déjà plus difficile que si je te demande d’estimer le nombre de paire de chaussettes dont tu disposes.

Et c’est surtout bien plus facile que d’estimer le nombre de vêtements stockés dans l’entrepôt d’un grossiste.

On a besoin de découper les gros éléments en petits pour se sentir plus à l’aise sur notre capacité à les concevoir dans leur entièreté.

Il y a beaucoup trop de dépendances

À moins d’avoir un business vraiment à part, les différentes actions et décisions qui vont se mettre en place au cours de l’année auront une influence forte sur les suivantes.

Si tu verrouilles dès à présent les actions que tu dois mener dans plusieurs mois, c’est te mettre des batons dans les roues pour les adapter en fonction de ce qui se sera passé d’ici là …!

Il faut qu’on s’affranchisse au maximum de ces dépendances, en ne détaillant ce qu’on doit faire pour la partie 2 que lorsque la partie 1 se termine …!

Ça va trop vite

À la manière des trends sur les réseaux sociaux, ou du rythme de sortie de nouvelles versions de nos produits du quotidien, les changements qui s’opèrent dans le marketing digital sont nombreux et constants.

Que ce soit les algorithmes, la collection des données, les sujets de communications à éviter, ou dans lesquels s’engouffrer … Quelques jours suffisent parfois à avoir du retard sur la concurrence.

Revoir (très) régulièrement nos priorités et adapter notre travail en conséquence est une excellente pratique pour éviter ce problème.

Revoir constamment les priorités et planifier à court-terme

Au lieu de planifier l’année à venir, prends le temps de planifier les 2 semaines à venir, le mois tout au plus. À plus long terme, ce doit rester une vision, des objectifs qui aident à tenir un cap, mais pas ce sur quoi concentrer ton énergie !

Pour ça, il existe de nombreuses méthodologies qui t’aident à te lancer dans cette voie, notamment celles qui ont attrait à l’agilité.

Mythe n°3 : Le marketing digital c’est juste avoir un site

Avoir un site, c’est bien. Avoir du trafic sur son site pour qu’il soutienne les ventes, c’est bien mieux !

Tu as beau avoir la plus belle vitrine, si personne ne passe devant, et si personne n’en parle, elle restera inconnue et ne te permettra pas de trouver les clients que tes produits ou services méritent.

Le marketing digital, c’est s’appuyer sur l’ensemble des possibilités qu’offre le digital pour aller chercher les clients qui ont besoin de ton offre.

C’est pourquoi on te présente ici un petit aperçu d’autres pans du marketing digital.

Community Management & Personal Branding

Il est devenu indispensable d’avoir une présence en ligne pour une marque ou une personne qui commercialise un produit ou des services.

Et pour construire cela, les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Il faut choisir sur lesquels se positionner en fonction de leur spécificités, et y mettre en place 2 activités principales.

Créer du contenu engageant permettant de créer une proximité avec les consommateurs (Community Management).

Se bâtir une notoriété inspirant la confiance auprès de ses audiences (Personal Branding).

Dans chacune de ses activités, se décline tout un tas de tactiques pour pouvoir l’exploiter au mieux.

Process Automation

Que ce soit dans des démarches de prospection, d’information ou de fidélisation, bon nombre de tâches qui incombent au marketing possèdent une partie dans laquelle le marketer n’a pas de valeur ajoutée, et y passe un paquet d’heures.

Programmation de mails groupés ou de posts sur les réseaux sociaux, création de workflow automatiques entres plusieurs outils, mise en place d’alertes, de tracking, d’alimentation de bases de données … Les possibilités sont presque infinies.

Exploiter ces opportunités, c’est gagner du temps pour se concentrer davantage sur la qualité et la valeur auprès de tes clients.

Optimisation du parcours utilisateur

Beaucoup de sites sont difficilement lisibles en terme de proposition de valeur auprès de ses visiteurs, ce qui a tendance à saboter les efforts pour les y faire venir.

La présence de landing pages, l’utilisation de formulaires, la navigation et bien d’autres sont des éléments essentiels pour faire d’un simple site un excellent outil qui convertit ses visiteurs en acheteurs.

Le marketing digital est là pour augmenter le retour sur investissement des différents composants de ton écosystème digital en optimisant les taux de conversion !

Le marketing digital, c’est donc très vaste et bien au-delà simplement d’un site

Le marketing digital ne se résume clairement pas au simple fait d’avoir un site, il y a une multitude d’autres éléments qui permettent d’aller faire se rencontrer tes offres et les potentiels acheteurs qui n’attendent que ça.

Tous ces éléments sont optimisables individuellement, mais plus on en prend en compte simultanément, plus l’impact – et donc le retour sur investissement- sera important !

Tu veux déconstruire un de ces mythes avec nous ? Discutons-en ! Allons-y !

Revoir ses priorités : l’impact effort 💥

Aaaah… Finir ta journée satisfait de ce que tu y as accompli. Cette sensation que chaque minute de ton temps a été correctement investi, que ton travail a fait la différence… Ça fait longtemps que ça ne t’es pas arrivé, hein ? 😉

Enfin pas au boulot en tout cas.

T’as bien essayé quelques trucs pour t’en sortir, mais tu continues de te noyer dans l’océan des tâches farfelues, parfois sans intérêt, imposées à la sortie de réunions sans fin par la personne au salaire le plus élevé de l’assemblée. Après tout, si c’est la personne qui gagne le plus, c’est normal qu’elle décide de tout.

Ah oui, j’ai failli oublier, c’est à faire pour hier.

Et ce n’est d’ailleurs peut-être pas le seul constat que tu dresses sur ton rôle de marketer

Si tu te reconnais dans cette intro, j’ai une double bonne nouvelle pour toi.

  1. Tu peux rapidement reprendre le contrôle de ton planning en intégrant simplement 3 concepts et une phrase magique.
  2. Promis, on ne va pas te dire d’ajouter encore un outil à ta ceinture, ni te présenter une technique de concentration ancestrale de moines bouddhistes.

Qu’est-ce qui m’arrive, doc ?

Tu la connais, cette fameuse urgence qui vient s’ajouter à la longue liste des autres urgences toutes aussi urgentes les unes que les autres.

Cette campagne qui ne s’améliore pas parce que tu n’arrives pas à y consacrer le temps nécessaire.

Cette optimisation, ce visuel ou ce titre percutant que tu essaies de sortir depuis plusieurs jours, mais est continuellement interrompu par autre chose.

Rassure-toi, c’est le quotidien d’une bonne majorité de marketers qui travaille dans des entreprises souvent bien établies.

Et puis ce n’est pas ta faute. Tout ça n’est que la conséquence d’une méthodologie de gestion des priorités à l’agonie. Ou de l’absence de méthodologie… 🤷

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Pilule rouge ou pilule bleue ?

On t’a peut-être déjà dit que c’est votre outil de gestion qui devrait changer.

Ou peut-être que tu as fini par croire que tu devais travailler plus, ou même que tu n’étais finalement pas si bon dans ce que tu faisais.

Spoiler alert : C’est faux. ❌

Tu peux adopter le meilleur outil du monde et passer des journées entières à t’acharner, ça ne changera pas ton problème de base : confondre urgent et important.

Alors, ça y est, je suis foutu ?

Bien sûr que non ! Si tu es en train de lire cet article, c’est que tu n’as pas encore baissé les bras.

La réponse a ton problème repose sur une phrase, à la fois très simple et particulièrement efficace :

🚨 Je concentre mon énergie sur les tâches qui, à priorité égale, ont l’impact espéré le plus élevé possible pour l’effort nécessaire le plus faible possible. 🚨

Maintenant que tu connais le secret, retroussons-nous les manches. Prends la dernière To Do list qui traine à côté de ton écran et ajoutes-y trois clés à côté de chaque tâche.

La priorité

La priorité d’une tâche te sert à intégrer les éléments extérieurs à l’impact et à l’effort. Dans la vraie vie, on a beau vouloir se concentrer sur les tâches à l’impact le plus fort, il faut parfois tenir compte d’autres éléments propres à la vie d’un business.

Je te conseille de quantifier la priorité sur une échelle à trois niveaux : faible, moyenne ou élevée.

Attention aussi de ne pas confondre la priorité et l’importance. L’importance d’une tâche est le fruit de l’ensemble des trois clés, la priorité est la pondération des aspects annexes.

L’impact espéré

C’est la plus puissante des clés car créer de l’impact, c’est la raison de se lever le matin. C’est pour cela que tu bosses. Et pour l’évaluer, on peut considérer deux éléments complémentaires : la valeur et le risque.

Plus la valeur perçue par le client/l’utilisateur final est forte, plus l’impact est important. 🌟

Le risque, c’est une histoire de balance, d’équilibre.

Quel est le risque de ne pas mettre en place cette action ? Quels sont tous les éléments à prendre en compte si on veut pouvoir sortir ça dans les temps ? Quelles sont les répercussions si on le fait ou si on ne le fait pas ?

Comme pour la priorité, je te conseille de quantifier l’impact espéré sur une échelle à trois niveaux : faible, moyen ou élevé.

L’effort nécessaire

L’effort nécessaire est le paramètre qui fait toute la différence.

Fort impact, faible effort ? Je fonce. Faible impact, gros effort ? Je mets ça de côté.

Les façons de quantifier l’effort nécessaire sont multiples. Par exemple, chez Adoraweb, nous utilisons un système de points agiles qui offre de nombreux avantages, mais pour commencer je te conseille dans un premier temps d’estimer le nombre d’heures de travail que cette tâche devrait prendre.

Évidemment, il s’agit d’une estimation et tu te tromperas souvent au début, mais comme pour tout, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. 🔨

En investissant les quelques minutes nécessaires pour quantifier ces trois éléments, tu concentreras de nouveau tes efforts là où il faut, quand il le faut.

Les retours clients/utilisateurs, l’expérience et les métriques t’aideront à maximiser les effets que tu obtiendras en mettant en place ces concepts dans ton quotidien.

Ce sera ensuite le moment idéal pour commencer à travailler par itérations, mais ça, je t’en parle dans un prochain article… 😉

Encore quelques conseils, s’il-te-plait ?

Pour être vraiment très concis et te permettre de passer à l’action :

  • Sois radin. Pas avec tes amis, mais avec ton temps. Sélectionne avec autant de soin les choses que tu vas faire et celle que tu ne vas pas faire.
  • Matérialise le combo Priorité/Impact/Effort partout où tu stockes tes tâches à venir.
  • Montre l’exemple et explique ces concepts autour de toi (ou fais-leur lire cet article 😉) En encourageant tes collègues à se poser cette même question, il sera beaucoup plus facile d’esquiver la dernière urgence méga urgente qui en fait ne l’est pas du tout.
  • Ne confonds pas urgence et importance. Si c’est important, mais pas urgent, cela peut attendre demain ou la semaine prochaine. Si c’est urgent, mais pas important, est-ce que c’est vraiment urgent ? Par contre, si c’est urgent et important, alors il y a lieu d’interrompre ce que tu fais et de sauter sur l’incendie. Mais tu verras, en suivant notre méthode, cela arrivera de moins en moins souvent !
  • Tu peux aussi t’appuyer sur d’autres axes de réflexions pour améliorer l’efficacité de tes actions qu’on détaille dans notre grand article

Contre la désorganisation, l’impact effort !

Alors, quel est l’impact que cet article aura sur ton quotidien par rapport à l’effort de l’avoir lu ? Comment imagines-tu mettre ces concepts en application dans ton département marketing ?

Tu veux aller plus loin dans les concepts et rendre tes actions plus percutantes ? On t’attend pour nous aider à construire LA formation qui va t’aider ! Je m’inscris au programme
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