3 mythes du Marketing Digital déconstruits

Il y a quelques semaine, Laurent a été interviewé par WP-Tonic, pour le 715ème épisode de leur podcast “This Week in WordPress”.

À cette occasion, il a pu déconstruire 3 mythes qui persistent au niveau du marketing digital, au gré d’une discussion pleine d’étonnement et d’intérêt par les 2 hôtes du jour.

Tu peux revivre l’intégralité de ce moment en audio ou vidéo (EN) juste ci-dessous, ou lire notre synthèse agrémentée de ces 3 mythes (FR) juste après 🙂

Mythe n°1 : Il faut bosser avec des presta’

Tu as besoin de compétences externes pour gérer certains aspects de ton business ? Très bien.

Mais tu dois absolument arrêter de travailler avec des prestataires. On t’explique pourquoi.

Prestataires

Ils ne font que leur job

La mission et le cadre de leurs compétences à faire intervenir est défini, tu vas les payer pour ça. Ils sont dans ce rôle d’exécutant avec tous leurs clients et ça ne peut pas être la raison qui te fait travailler avec un professionnel, spécialiste de son domaine.

Ils sont moins impliqués

Cette relation de prestataire impose une distance qui ne leur permet pas de s’imprégner des besoins et de la culture de ton entreprise et de tes clients. Ce qui est malheureusement un comble dans la réalisation de projets ou de produits.

Ils sont en retard

Un prestataire n’a pas conscience que le monde évolue à une vitesse folle et qu’il est nécessaire aujourd’hui de savoir s’adapter rapidement et facilement.

Vous allez discuter ensemble du programme de l’année qui arrive, y associer un budget et basta. Vous n’allez finalement avoir d’échanges que pour fournir des éléments ou pour corriger des choses qui ne te conviennent pas.

Quoi faire alors ?

De plus en plus d’agences, de freelances, ou de sociétés -comme nous- ont bien compris ces enjeux et se positionnent comme des partenaires au delà d’être des prestataires.

Un simple mot qui change complètement la philosophie de la relation et la façon de travailler pour régler les problèmes qu’on vient d’évoquer.

Ton business va totalement changer en travaillant avec des partenaires. Parce que…

Partenaires

Ils savent qu’ils ne savent pas

Un partenaire va être beaucoup plus à ton écoute, pour se nourrir en tout premier des informations et des problèmes dont tu vas lui parler avant de commencer à envisager des solutions. L’expertise développée intervient ensuite.

Ils apportent un oeil extérieur pertinent

Il va pouvoir utiliser l’expérience accumulée pour réfléchir avec toi sur les points à travailler ensemble, et comment les prioriser afin de délivrer une valeur maximale le plus rapidement possible. Il se place en tant que conseiller stratégique avant de rentrer dans l’opérationnel.

Ils gagnent quand tu gagnes

Ils vivent l’aventure avec toi et se sentent directement concernés par les objectifs de ton entreprise. Vos résultats sont liés et la confiance grandit avec le temps, ce qui a pour finalité une communication beaucoup plus fluide et une efficacité commune accrue.

Comment différencier un partenaire d’un prestataire ?

Dès les premiers échanges, un prestataire sera capable de réaliser un devis précis et décrire sa méthode de fonctionnement qui sera la même que pour la plupart de ses clients, et ça se ressent facilement dans le dialogue.

Un partenaire voudra en savoir beaucoup plus sur ton entreprise, et proposera de définir ensemble les priorités et les premiers objectifs que vous vous fixerez.

Un prestataire te dira “Tu n’as plus rien à faire, on s’occupe de tout”.

Un partenaire te dira “On a beaucoup de boulot, t’es prêt ?”

Mythe n°2 : Il faut planifier l’année à venir.

Tu imagines devoir faire tes courses pour pouvoir te préparer à manger pour toute une année ?

Si on met de côté la péremption, tu vas sûrement en avoir marre de certaines choses, à tout moment manquer de ceci, avoir bien trop de cela, ou bien même avoir des imprévus qui vont boulverser l’ordre que tu avais établi.

Pour tes projets digitaux, c’est pareil.

Penser qu’on peut envisager de savoir ce que sera la priorité de notre business dans 3 mois, 6 mois, ou même 1 an, c’est faire une grosse erreur.

On estime beaucoup mieux les petites quantités que les grandes

Si je te demande d’estimer le nombre de vêtements dans ton placard, c’est déjà plus difficile que si je te demande d’estimer le nombre de paire de chaussettes dont tu disposes.

Et c’est surtout bien plus facile que d’estimer le nombre de vêtements stockés dans l’entrepôt d’un grossiste.

On a besoin de découper les gros éléments en petits pour se sentir plus à l’aise sur notre capacité à les concevoir dans leur entièreté.

Il y a beaucoup trop de dépendances

À moins d’avoir un business vraiment à part, les différentes actions et décisions qui vont se mettre en place au cours de l’année auront une influence forte sur les suivantes.

Si tu verrouilles dès à présent les actions que tu dois mener dans plusieurs mois, c’est te mettre des batons dans les roues pour les adapter en fonction de ce qui se sera passé d’ici là …!

Il faut qu’on s’affranchisse au maximum de ces dépendances, en ne détaillant ce qu’on doit faire pour la partie 2 que lorsque la partie 1 se termine …!

Ça va trop vite

À la manière des trends sur les réseaux sociaux, ou du rythme de sortie de nouvelles versions de nos produits du quotidien, les changements qui s’opèrent dans le marketing digital sont nombreux et constants.

Que ce soit les algorithmes, la collection des données, les sujets de communications à éviter, ou dans lesquels s’engouffrer … Quelques jours suffisent parfois à avoir du retard sur la concurrence.

Revoir (très) régulièrement nos priorités et adapter notre travail en conséquence est une excellente pratique pour éviter ce problème.

Revoir constamment les priorités et planifier à court-terme

Au lieu de planifier l’année à venir, prends le temps de planifier les 2 semaines à venir, le mois tout au plus. À plus long terme, ce doit rester une vision, des objectifs qui aident à tenir un cap, mais pas ce sur quoi concentrer ton énergie !

Pour ça, il existe de nombreuses méthodologies qui t’aident à te lancer dans cette voie, notamment celles qui ont attrait à l’agilité.

Mythe n°3 : Le marketing digital c’est juste avoir un site

Avoir un site, c’est bien. Avoir du trafic sur son site pour qu’il soutienne les ventes, c’est bien mieux !

Tu as beau avoir la plus belle vitrine, si personne ne passe devant, et si personne n’en parle, elle restera inconnue et ne te permettra pas de trouver les clients que tes produits ou services méritent.

Le marketing digital, c’est s’appuyer sur l’ensemble des possibilités qu’offre le digital pour aller chercher les clients qui ont besoin de ton offre.

C’est pourquoi on te présente ici un petit aperçu d’autres pans du marketing digital.

Community Management & Personal Branding

Il est devenu indispensable d’avoir une présence en ligne pour une marque ou une personne qui commercialise un produit ou des services.

Et pour construire cela, les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Il faut choisir sur lesquels se positionner en fonction de leur spécificités, et y mettre en place 2 activités principales.

Créer du contenu engageant permettant de créer une proximité avec les consommateurs (Community Management).

Se bâtir une notoriété inspirant la confiance auprès de ses audiences (Personal Branding).

Dans chacune de ses activités, se décline tout un tas de tactiques pour pouvoir l’exploiter au mieux.

Process Automation

Que ce soit dans des démarches de prospection, d’information ou de fidélisation, bon nombre de tâches qui incombent au marketing possèdent une partie dans laquelle le marketer n’a pas de valeur ajoutée, et y passe un paquet d’heures.

Programmation de mails groupés ou de posts sur les réseaux sociaux, création de workflow automatiques entres plusieurs outils, mise en place d’alertes, de tracking, d’alimentation de bases de données … Les possibilités sont presque infinies.

Exploiter ces opportunités, c’est gagner du temps pour se concentrer davantage sur la qualité et la valeur auprès de tes clients.

Optimisation du parcours utilisateur

Beaucoup de sites sont difficilement lisibles en terme de proposition de valeur auprès de ses visiteurs, ce qui a tendance à saboter les efforts pour les y faire venir.

La présence de landing pages, l’utilisation de formulaires, la navigation et bien d’autres sont des éléments essentiels pour faire d’un simple site un excellent outil qui convertit ses visiteurs en acheteurs.

Le marketing digital est là pour augmenter le retour sur investissement des différents composants de ton écosystème digital en optimisant les taux de conversion !

Le marketing digital, c’est donc très vaste et bien au-delà simplement d’un site

Le marketing digital ne se résume clairement pas au simple fait d’avoir un site, il y a une multitude d’autres éléments qui permettent d’aller faire se rencontrer tes offres et les potentiels acheteurs qui n’attendent que ça.

Tous ces éléments sont optimisables individuellement, mais plus on en prend en compte simultanément, plus l’impact – et donc le retour sur investissement- sera important !

Tu veux déconstruire un de ces mythes avec nous ? Discutons-en ! Allons-y !

Honest Review #1 : Zentrapreneur.com

Le marketing de ton site passé au crible

Laurent et Olivier inaugurent ce nouveau concept d’Honest Review dans lequel on passe en revue les essentiels marketing du site d’une entreprise.

Par ce format, nous souhaitons partager notre expérience d’agence web digitale présente sur le marché luxembourgeois depuis près de 10 ans pour que le plus grand nombre puisse en bénéficier, tout en jouant de nouvelles approches pour rendre nos expertises plus visibles au plus grand nombre.

Pour ce premier numéro, c’est Marco Houwen qui s’est porté volontaire avec son site Zentrapreneur.com qui nous permet de passer son site au crible pour lui fournir des tonnes de conseils d’améliorations.

Design, Navigation, Contenus, Conversions et Technique sont les 5 grands chapitres qui vont rythmer la discussion de cette vidéo. C’est parti ! 👇

À ton tour ?

Tu veux qu’on te donne les clés pour booster le marketing de ton site, dans un format léger et au ton dynamique et enthousiaste ?

Ça tombe bien, les candidatures pour nos prochaines Honest Reviews sont ouvertes !

Inscris-toi vite juste ici 👇

Je veux une Honest Review !

Guide configuration/création Google Analytics 4 (GA4) Luxembourg

Tu es décidé à mettre de côté ton bon vieux Universal Analytics pour te lancer avec GA4, et tu cherches le meilleur moyen de le faire ?

Ça fait des mois qu’on teste, qu’on améliore, et qu’on recommence. Ce qui nous permet aujourd’hui de te proposer le guide optimal pour configurer ton Google Analytics 4, sans que tu aies besoin de te casser la tête comme on a pu le faire !

Suis ces quelques étapes et tu nous en diras des nouvelles !

Allez, à toi de jouer ! 🔥

Comment configurer sa propriété Google Analytics 4 (GA4)

Créer une nouvelle propriété dans GA4

Dans un premier temps, au niveau de l’interface, la création d’une nouvelle propriété diffère légèrement si tu as déjà une propriété GA4 ou non.

Si c’est le cas, n’hésite pas à sauter la section suivante.

Sinon, nous te guidons à travers sa création juste après.

Depuis une propriété Universal Analytics

Dans la partie “Administration” tu as un lien vers l’assistance de configuration GA4. Il te suffit de cliquer dessus, puis “Commencer” et de te laisser guider.

Aperçu de l'assistant de configuration d'une nouvelle propriété GA4

Depuis un compte GA4

Tu peux choisir entre créer un nouveau compte, ou directement y créer une nouvelle propriété. Pour cela, ça se passe toujours dans la partie “Administration” et via les boutons associés à chacune de ces possibilités.

Prenons l’exemple d’une création complète, y compris avec un nouveau compte.

Première étape dans la création d'un compte GA4

Tu saisis le nom du compte, puis renseigne les différentes informations du compte :

  • Secteur
  • Taille
  • But
  • Etc
Deuxième étape dans la création de compte GA4

Et enfin, les informations de ta propriété, avant de valider la création en cliquant sur “Créer”.

Création et définition des informations d'une propriété GA4
Validation de la création d'une propriété pour un compte GA4

Créer un “data streams” dans GA4

Maintenant que la nouvelle propriété Analytics de ton entreprise est créée, il faut l’ajouter à ton site et/ou ton application. Pour cela, il faut créer un “flux de données” par site ou par application.

Bien que tu ne devrais pas être ennuyé par cette contrainte, sache que tu ne peux pas avoir plus de 50 flux sur une même propriété GA4.

Pour créer un nouveau flux de données, toujours dans la partie “Administration”, sélectionne « Flux de données ».

Aperçu de l'interface pour la gestion des flux de données ou data streams dans GA4

Puis, sélectionne le type de plateforme pour laquelle tu veux créer le flux de données (Web dans notre exemple).

Sélection de la plate-forme du flux de données à configurer pour la collecte dans GA4

Tu peux ensuite renseigner les différentes informations relatives à ta plateforme, puis valider en cliquant sur “Créer un flux”.

À savoir : Nous te conseillons de laisser activées les “Mesures améliorées” ou des les activer si elles ne le sont pas. Nous t’expliquons ce principe un peu plus bas.

Saisie des informations liées à la configuration d'un flux de données ou data streams dans GA4

Ça y est, le flux de données pour ta plateforme est prêt.

Ce qui nous intéresse désormais pour pouvoir connecter ce flux à la plateforme est “ID de mesure”. Tu peux le copier en cliquant sur le bouton à cet effet juste à droite de l’élément en question.

Visualiser et copier l'identifiant de mesure lié à un flux de données ou data streams dans GA4

Installer GA4 sur ton site

Directement dans le code de ton site

Tu peux installer GA4 de manière totalement autonome sur ton site, en collant dans la section <head> de ton code HTML le code que tu trouves sur le flux de données précédemment crée, en déroulant la partie “Global site tag” dans la section “Instructions de taggage”.

Identifier pour copier le code site tag pour une intégration directe de la balise GA4

Via Google Tag Manager

Nous te recommandons toutefois fortement l’utilisation de Google Tag Manager (GTM) pour l’installation de ton GA4.

Cet outil de centralisation de balises te permettra de gérer sans intervention technique ce qui est installé sur ton site, et permet une très grande facilité et flexibilité de création d’évènements, qu’on va te présenter un peu plus tard dans cet article.

Si tu n’en as pas déjà un, tu peux créer un compte Google Tag Manager en quelques clics depuis l’accueil de l’outil en cliquant sur “Créer un compte”.

Depuis ton compte GTM, tu peux ensuite créer ta balise GA4 depuis la section “Baises”, en cliquant sur “Nouvelle”.

Création d'une nouvelle balise dans Google Tag Manager

Donne un nom facilement identifiable à ta balise, puis choisis le type de balise “Google Analytics : Configuration GA4”.

Renommage et définition du type de balise pour la configuration de GA4

C’est ici que tu peux insérer “ID de mesure” que tu as copié il y a quelques instants. Sélectionne ensuite le déclenchement “All Pages”.

Paramétrage de la balise de configuration et de son mode de déclenchement dans GA4

Tu n’as plus qu’à cliquer sur “Enregistrer” et c’est en place.

Nos conseils pour exploiter au mieux les capacités de Google Analytics 4

Maintenant que la base est posée, ce serait dommage de s’en arrêter là, et de ne pas tirer profit des optimisations simples et rapides que permettent GA4.

On te propose ci-après les améliorations que nous mettons en place automatiquement lorsqu’on configure un compte GA4 tellement on peut attester de leur efficacité.

Les exclusions d’adresses internes

Pour avoir des meilleures données, il est important d’exclure les interactions que ton équipe et toi allez réaliser sur le site.

Pour faire cela, ça se passe dans la partie “Administration”, puis “Flux de données” dans les différents paramètres de ton flux, sélectionne “Autres paramètres d’ajout de balises

Visualisation de l'accès à la configuration des exclusions d'adresses internes dans la section d'ajout de balises dans GA4

Puis “Définir le trafic interne” et enfin “Créer” dans la partie “Règles de trafic interne”.

Création d'une règle de trafic interne pour gérer l'exclusion d'adresses dans GA4

Tu peux alors définir le nom de ta règle d’exclusion, et la façon de la paramétrer en fonction des adresses IP que tu souhaites exclure.

Détail des paramètres à définir pout la création d'une règle de trafic interne dans GA4

Les mesures améliorées

Pour plus de détails sur les mesures améliorées, tu peux consulter notre article.

Cette option doit être activée (elle l’est par défaut lors de la création d’un flux de données)

Accéder au paramètres spécifiques des mesures améliorées dans GA4
Vue des différents paramétrages possible dans les mesures améliorées de GA4

Lier la Search Console et Google Analytics 4

Pour obtenir de nombreuses informations sur l’indexation de ton site, notamment les différentes requêtes pour accéder à ton site, il est très intéressant de lier ces 2 outils.

Pour lier ta propriété Search Console (vérifiée) avec ton compte Google Analytics 4, tu dois te rendre dans “Administration”, puis “Association Search Console”.

Tu peux ensuite cliquer sur “Sélectionner des comptes” et choisir celui ou ceux que tu souhaites associer.

Visualisation des éléments pour configurer l'association des la Google Search console avec GA4

Lier Google Ads et Google Analytics 4

Dans “Administration”, sélectionne “Associations Google Ads”, puis “Associer” (tu peux associer jusque 20 comptes Google Ads par propriété).

Visualisation des étapes nécessaires à l'association d'un compte Google Ads avec GA

Sélectionne ensuite le ou les comptes Google Ads à lier à ton compte GA4, puis saisis les informations jusqu’à confirmer l’association en cliquant sur “Envoyer”.

Sélection des comptes Google Ads à associer avec notre propriété GA4
Validation de l'association du compte Google Ads avec notre propriété GA4

Par défaut dans GA4, l’option « Publicité personnalisée » est activée, et te permet de permet de publier les audiences et évènements de remarketing sur tes comptes Google Ads.

Par défaut dans Google Ads, l’option “Taggage automatique” est activée, et est sert à :

  • Suivre les conversions de ton site provenant de campagnes Google Ads
  • importer des données de conversion et les mesures d’engagement du site dans Google Ads depuis GA4
  • Inversement, importer les données relatives aux campagnes et aux coûts de Google Ads dans GA4

Tu peux retrouver les propriétés liées à ton compte Google Ads dans la partie “Compte liés”, puis en cliquant sur “Gérer et associer” sur le compte en question.

Visualisation des comptes associés depuis Google Ads

Activer la collecte de données par Google Signals

Les signaux Google correspondent à des données provenant de sites et d’applications que Google associe aux utilisateurs s’y étant connectés avec leur compte Google et ayant accepté la personnalisation des annonces. Ils permettent :

  • La création de rapports entre différents appareils
  • Le remarketing entre différents appareils
  • La prise en compte ces différents appareils dans les conversions Google Ads

Pour activer la collecte de données sur les signaux Google, va dans “Administration”, puis dans la section « Paramètres des données ». Clique ensuite sur « Collecte de données », puis sur « Commencer ».

Comment activer la collecte des données enrichies par les signaux Google dans GA4

Il faut également confirmer la collecte des données utilisateur.

Accepter la collecte des données utilisateur pour activer Google Signaux dans GA4

En acceptant cette phrase, tu confirmes avoir l’autorisation de tes utilisateurs finaux pour collecter et traiter leurs données.

C’est pris en compte dès que tu vois la coche verte accompagnée de la mention ‘Reçu’.

Définir la durée de conservation des données

Puisque GA4 n’exploite plus les cookies de la même manière qu’Universal Analytics, il utilise les signaux Google et du machine learning. La conservation de ces données utilisateurs n’est possible que jusqu’à 14 mois, et non plus 50 comme dans Universal Analytics.

Pour définir cette conservation des données à sa durée maximale au lieu des 2 mois par défaut, dans “Paramètres des données”, puis “Conservation des données”, sélectionne la durée de 14 mois avant d’enregistrer.

Définition de la durée de conservation des données utilisateurs jusqu'à 14 mois dans GA4

Modèles d’attribution dans Google Analytics 4

Dans GA4, dans les rapports sur l’attribution des propriétés, il existe 3 types de modèles d’attribution :

  • Basée sur les données (celui que nous recommandons fortement)
  • Cross-canal
  • Ads de préférence
Configuration et différents éléments à paramétrer pour la gestion des modèles d'attribution dans les rapports GA4

Attribution basée sur les données

Ce modèle calcule la contribution réelle de chaque clic à l’aide des données de ton compte pour répartir le crédit de la conversion.

Chacun de ces modèles est spécifique pour chaque annonceur et chaque évènement de conversion.

Des algorithmes de machine learning déterminent les chemins de conversion et de non-conversion. Ils analysent l’impact des différents points de contact sur les conversions enregistrées. Ils prennent en compte différents facteurs comme le délai avant conversion, le type d’appareil, le nombre d’interactions avec les annonces, ou encore l’ordre d’exposition des annonces. Ce modèle compare les données réelles avec les données hypothétiques pour déterminer les points de contact les plus susceptibles de générer des conversions. Il attribue ensuite le crédit de la conversion à ces points de contact en fonction de cette probabilité.

À noter qu’en fonction de la disponibilité des données, ce modèle peut générer les mêmes résultats que celui sur le dernier clic multi-canal.

Multi-canal

Dernier clic multi-canal

Ce modèle attribue la valeur de conversion au dernier canal avec lequel l’utilisateur a interagi.

C’est également le seul modèle basé sur le dernier clic exportable vers Google Ads, le modèle “Ads de préférence” n’est utilisable que pour du reporting.

Premier clic multi-canal

Le crédit de la conversion est attribué au premier canal avec lequel l’internaute a interagi.

Linéaire multi-canal

Le crédit de la conversion est réparti de manière égale entre tous les canaux avec lesquels l’internaute a interagi.

Multi-canal basé sur la position

Le crédit de conversion est réparti à 40 % sur la première et la dernière interaction, et les autres 20% sur les intermédiaires.

Multi-canal avec dépréciation dans le temps

Le crédit de conversion est réparti plus fortement sur les interactions les plus proches de la conversion, par exemple un clic effectué huit jours avant une conversion est bien moins crédité qu’un clic effectué un jour avant la conversion.

Ads de préférence

Dernier clic Ads de préférence

Ce modèle attribue toute la valeur de conversion au dernier canal Google Ads sur lequel l’internaute a cliqué avant d’effectuer la conversion.

S’il n’y a finalement pas eu de clic Google Ads, c’est finalement le modèle d’attribution dernier clic multi-canal qui est utilisé.

L’intérêt de la personnalisation dans Google Analytics 4

GA4 permet d’aller plus loin dans la personnalisation des évènements à analyser. Tu pourras à travers quelques mécaniques simples expliquées juste après mesurer à peu près tout ce que tu jugeras utile afin d’entreprendre des améliorations de manière continue sur des actions marketing.

Les dimensions

Pour créer une dimension personnalisée dans GA4, tu dois aller dans la partie “Configurer” puis “Définitions personnalisées”, puis “Créer des dimensions personnalisées”

Création de dimensions personnalisées depuis l'interface de GA4

À titre d’exemple, tu veux savoir quand un utilisateur a dépassé le défilement de la moitié d’une page.

Donne un nom à ta dimension et choisis le paramètre d’événement à utiliser dans cette dimension. Tu peux en sélectionner un dans la liste s’il est déjà défini, ou en définir un qu’il faudra aller collecter ensuite.

Paramétrage des différentes informations nécessaires pour la modification d'une dimension personnalisée dans GA4

Tu peux cliquer sur « Enregistrer »et ta première dimension personnalisée est créée. Elle te sera utile pour créer un évènement personnalisé.

Les évènements

Il y a 2 façons de créer des évènements personnalisés à suivre dans GA4, directement dans l’outil, ou depuis Google Tag Manager.

Nous te recommandons d’utiliser plutôt la seconde méthode, mais nous allons tout de même voir comment réaliser les 2.

Directement dans GA4

Pour pouvoir obtenir cette métrique, il faut créer un évènement personnalisé qui utilisera notre dimension personnalisée nouvellement créée.

Dans « Configurer », sélectionne « Événements », puis clique sur « Créer un événement ».

Créer un évènement personnalisé dans GA4

Donne un nom à l’événement pour lequel tu vas devoir spécifier les conditions dans lesquelles l’événement va être déclenché.

Toujours pour mesurer les utilisateurs qui auront fait défiler au delà de la moitié d’une page, tu as besoin de :

  • percent_scrolled (la dimension personnalisée que tu viens de créer)
  • event_name contenant “Scroll”
Paramètres à définir pour la création d'un évènement personnalisé dans GA4

Tu peux finaliser ton évènement en cliquant sur “Créer”.

GA4 va ainsi déclencher un évènement à chaque fois qu’un utilisateur scroll à 50% de la page.

Depuis Google Tag Manager

Pour illustrer les avantages et les différentes possibilités de gestion des évènements depuis GTM, on t’a préparé une petite vidéo explicative.

Les conversions

La manière la plus simple et rapide dans GA4 de créer une conversion, est d’aller sur la liste des évènements existants, et de cocher “Marquer comme conversion” chaque évènement pour lequel on souhaite obtenir un suivi de conversion.

Définir des évènements GA4 comme conversion

Dans le cas d’un grand nombre d’évènements, une vue plus synthétique est disponible dans ce menu en cliquant sur “Conversions”, toujours dans la partie “Configurer”

Les audiences

Pour réaliser des analyses plus précises, l’idéal est de pouvoir segmenter tes utilisateurs en audiences.

De cette manière, tu pourras bien mieux cibler tes rapports, comprendre les données en les limitant en fonction d’une zone géographique, d’un âge, du sexe, ou même du type de plateforme utilisée.

Pour créer une audience personnalisée dans GA4, tu dois aller dans la partie “Audiences” du menu “Configurer”. Tu peux ensuite cliquer sur “Nouvelle audience”.

Création d'une nouvelle audience personnalisée dans GA4

Tu veux par exemple pouvoir définir quels sont les utilisateurs qui ont visité au moins une des pages d’une section de ton site sur le mois qui vient de s’écouler.

Après avoir donné un nom à l’audience, tu peux sélectionner « page_view ». Nous prenons ici l’exemple d’un évènement, mais tu peux également sélectionner une dimensions ou une métrique personnalisée.

Au niveau du paramètre, tu ajoutes « page_location » avec la condition de contenir « le-nom-de-ta-section ».

Enfin, tu peux définir la durée de prise en compte de l’utilisateur dans l’audience, par défaut de 30 jours, mais tu peux choisir n’importe quelle durée jusqu’à 540 jours.

Paramétrage d'un exemple de propriété particulière et de sa validité pour la création d'une audience personnalisée dans GA4

Tu peux ensuite valider ton audience personnalisée en cliquant sur « Enregistrer ».

Conclusion

Tu connais désormais tous les principes de bases pour bien prendre en main Google Analytics 4.

Si tu souhaites aller encore plus loin ou qu’on réalise un audit de ta plateforme Google Analytics, c’est par ici. Accompagnez-moi

Bye Bye Google Analytics 3 ! Pourquoi Google Analytics 4 va tout changer ?

Toutes les personnes ayant un compte Google Analytics ont reçu une information extrêmement importante dernièrement :

Google Analytics 3 (Google Universal Analytics) n’existera plus au 1er juillet 2023 !

Il ne sera alors plus possible à partir de cette date d’utiliser ni de collecter la moindre donnée à partir de la version 3 d’Analytics et seule la nouvelle version de Google Analytics (GA4) sera autorisée.

Tips Adoraweb n°1 : Pense à extraire et à archiver tes données GA3

Tips Adoraweb n°2 : Si tu sais déjà ce qu’est GA4 et pourquoi il faut s’y mettre rapidement, et ne pas étendre davantage le délai de carence, on te guide sur la création de ta propriété GA4 juste ici.

Mais commençons par le commencement et voyons ensemble tout ce qui va changer avec GA4… et il y a de quoi parler !

C’est parti ! 🔥

C’est quoi, Google Analytics ?

Depuis sa première version, Google Analytics est un outil de data marketing gratuit qui permet de collecter et d’analyser de nombreuses métriques quant à l’utilisation d’un site ou d’une application mobile.

Jusqu’à présent, les 3 premières versions de Google Analytics nous servait principalement pour obtenir des données “brutes” et tirer des enseignements sur les performances d’un site Internet.

  • Quelles sont les pages de ton site les plus visitées ?
  • Combien de temps les utilisateurs y restent
  • La quantité d’utilisateurs (trafic) qui passent par ton site
  • Quel est le taux de rebond des pages.
  • Quel est la provenance du trafic

Ainsi que des données “de conversion” :

  • Le nombre de formulaire de contacts soumis
  • Le nombre d’achats réalisés
  • Nombre de conversation ouvertes via le Chat en ligne
  • Le nombre de téléchargements de ressources
  • Les inscriptions à la newsletter

Tout l’intérêt de ces données réside dans l’analyse de ces données pour déterminer les actions marketing qu’il faut renforcer, modifier, voire abandonner, comme par exemple

  • Combien d’utilisateurs provenant d’une campagne Linkedin Ads ont souscrit à ma newsletter
  • Les personnes ayant lu notre article ont-elles pris rendez-vous pour faire un audit de leur situation ?
  • Quel est le ROI de la pub Snapchat pour notre produit X ?

En bref, Analytics offre une vue complète de tes efforts marketing d’acquisition pour les ajuster au mieux en te reposant sur des données concrètes.

⚠️ Attention ! Si tu as des actions marketing hors de ce système (Marketplace, Print, etc…), il faudra penser à les prendre également en compte ! ⚠️

Un aperçu de Google Analytics 4 (GA4)

L’interface de GA4 ne devrait pas te perturber, que tu n’aies jamais utilisé une interface similaire ou que tu sois habitué à Universal Analytics, tant elle est épurée et plutôt intuitive.

Accueil

Page Rapports GA4

Cette partie est comme un tableau de bord, elle s’adapte en fonction de notre utilisation afin que les informations les plus pertinentes nous soient accessibles directement.

Rapports

Page d'accueil GA4

C’est dans cette partie que tu viendras lorsque tu voudras mener tes différentes analyses.

Instantané des rapports

C’est une vue d’ensemble qui peut être personnalisé.

Temps réel

Pour surveiller ce qu’il se passe sur ton site ou ton application au moment où les évènements sont déclenchés.

Acquisition

Pour analyser la provenance (sources, campagnes…) des utilisateurs sur notre site ou notre application.

Engagement

Pour analyser la manière dont interagissent (navigation, conversion…) les utilisateurs avec notre site ou notre application.

Monétisation

Pour analyser les revenus générés par l’e-commerce, les annonces et les abonnements à notre site web ou notre application.

Fidélisation

Pour analyser la fréquence et la durée d’engagement des utilisateurs sur notre site ou sur notre application après leur première visite.

La rétention pourra être analysée via les systèmes de Cohortes et de CLV.

Données démographiques

Pour analyser le comportement des utilisateurs par âge, par zone géographique, par langue et sexe.

Il est aussi possible d’en déduire des centres d’intérêts via leur navigation et les achats qu’ils réalisent.

Technologie

Pour analyser le trafic selon la technologie utilisée par nos utilisateurs, comme le navigateur, la résolution d’écran, le type d’appareil, etc…

Explorer

Page Explorer GA4

Cette partie te permettra de créer tes rapports sur mesure, en partant de rien, ou alors d’utiliser les propositions de Google, telles que les cohortes, l’entonnoir ou le chevauchement de segments.

Publicité

Page Publicité GA4

Cette partie est la plus intéressante lorsque tu as réalisés des dépenses Ads.

Tu pourras y visualiser le ROAS des différentes dépenses, pour optimiser la répartition du budget, et les modèles d’attribution, notamment en découvrant le parcours qu’empruntent tes utilisateurs.

⚠️ Attention ! Si tu as des actions marketing hors de ce système (Marketplace, Print, etc…), il faudra penser à les prendre également en compte ! ⚠️

Configurer

Page Configurer GA4

Cette partie te permettra de faire vivre ton compte GA4, notamment en créant :

  • Des événements
  • Des objectifs de conversion
  • Des dimensions et métriques personnalisées
  • Des segments et des audiences

C’est également ici que pourra être activé le mode débug qui sera utile lors des différents setup que tu réaliseras sur la plateforme.

Administration

Page Administration GA4

Cette ultime partie est pour paramétrer ta propriété, créer tes flux de données, et gérer l’ensemble des paramètres qui auront une influence sur ces 2 éléments capitaux.

Avant d’aborder les différences entre Google Analytics 4 et Universal Analytics, il y a encore quelques petites choses que tu dois savoir.

Ce n’est pas une mise à jour.

Tu ne peux pas transférer une propriété Universal Analytics vers GA4. Il faut créer une nouvelle propriété.

Les données Universal Analytics ne seront jamais dans GA4.

Tu peux encore utiliser les 2 plateformes en parallèle, mais il ne sera jamais possible de récupérer les données de l’ancienne version vers la nouvelle. Si tu ne souhaites pas encore prendre le temps de faire une vraie bascule vers GA4, il est tout de même intéressant de la mettre en place histoire de commencer rapidement à y collecter des données qui pourront se révéler précieuses lorsque Google Universal Analytics sera définitivement fermé (dans moins d’un an !)

Un plan de balisage comme fondation

Le plan de balisage est depuis toujours important dans Google Analytics, mais il l’est encore plus dans GA4 puisque c’est désormais toi qui devras définir tes propres conventions de nommage.

En quoi Google Analytics 4 (GA4) est différent de Google Analytics 3 (Universal Analytics) ?

De plus en plus, les entreprises ne se reposent pas seulement sur le site web, mais aussi sur une application mobile pour s’adresser à ses utilisateurs.

GA4 prend en compte cette nouvelle donne et regroupe ainsi les données provenant de ces 2 plateformes au sein d’une même propriété.

Les données sont ainsi centralisées et utilisent le même modèle de données : Les évènements.

Au fil des années, les pages web se sont perfectionnées, et un utilisateur peut y réaliser aujourd’hui un grand nombre d’actions.

De ce fait, le modèle de données utilisé par Universal Analytics ne prend pas en compte ces évolutions puisqu’il date d’une quinzaine d’années. Impossible pour lui de s’adapter aux à des éléments qui n’existaient pas à sa création, comme les différentes plateformes, web et mobile, ou les interprétations était non seulement différent entre les 2 sources, mais était également daté d’une bonne dizaine d’années et ne permettait plus de réellement d’interpréter le comportement des utilisateurs en se basant sur les sessions et les pages vues (notamment en mobile).

Tout est évènement dans Google Analytics 4 (GA4)

Tous les différents déclencheurs dans Universal Analytics (Pages, Temps, Exception, Transaction…) n’en sont plus qu’un seul dans GA4 (Évènement).

Même si ce n’est pas pour cette raison qu’il a été nommé ainsi, il y a 4 types d’évènement dans GA4

Les événements collectés automatiquement

Toutes les interactions basiques qui sont réalisées sur le site ou l’application, comme par exemple :

  • Les vues de pages
  • Les clicks sortants
  • Les premières visites
  • Etc…

Ils sont collectés automatiquement dès que la balise principale GA4 est mise en place.

Les événements collectés par les mesures améliorées

Les actions menées spécifiquement par l’utilisateur sur le site ou l’application, comme par exemple :

  • Le défilement (scroll)
  • Les recherches dans le site ou l’application
  • Les téléchargements
  • Etc…

Ils sont également collectés automatiquement à partir du moment ou les mesures améliorées sont activées (chacun peut être exclu).

Les événements recommandés

Les évènements plus particuliers et trop dépendants d’un contexte précis pour pouvoir être collectés automatiquement, comme par exemple :

  • L’inscription
  • La connexion
  • La visualisation d’une annonce
  • L’ajout d’un produit au panier
  • Etc…

Ils permettront alors d’alimenter des rapports spécifiques qui seront réellement propres à chaque utilisation.

Les événements personnalisés

Réservé aux utilisateurs plus aguerris et aux scenarii plus complexes, il est possible de nommer et d’implémenter d’autres évènements ne rentrant dans aucune des catégories pré-citées.

Il y a de nombreuses contraintes (règles de nommage, nombre de paramètres maximum…) mais cela permet de pousser les capacités de l’outil très loin pour qui le souhaitera.

Plus facile à mettre en conformité avec la RGPD

Dans GA4, les entreprises peuvent bien plus aisément contrôler la façon dont leur données sont utilisées.

Tu peux par exemple :

  • Anonymiser les adresses IP
  • Personnaliser les annonce pour une zone géographique, par type d’évènement
  • Définir combien de temps seront conservées les données
  • Désactiver entièrement la collecte de données.
  • Et bien d’autres…

Moins de sessions, mais de meilleurs sessions

GA4 utilise quelques métriques liées aux sessions, mais n’utilise plus la session comme un élément à part entière, contrairement à son prédécesseur.

Les principaux changements d’une session sont :

  • Possibilité de désactivation au delà de 30 minutes
  • Indépendance de la source d’acquisition
  • Une session ne se coupe plus en changeant de jour
  • Activation uniquement si plus aucune session de cet utilisateur en cours
  • Il n’y a plus de session avec une durée de 0 sec dans le cas d’aucune interaction
  • Plusieurs conversions peuvent être prises en compte dans une même session

Les trois métriques que l’on retrouve dans GA4 sont :

  • Les débuts de sessions (= évènement session_start)
  • Les sessions de plus de 10 secondes, avec un évènement de conversion ou de plus de 2 pages vues (= session avec engagement)
  • Le nombre de ces sessions avec engagement par utilisateur

Ces sessions avec engagement permettent de s’affranchir des mécaniques de rebond qui ne faisaient clairement pas l’unanimité.

Un algorithme en éternel apprentissage via machine learning

Tout comme tu peux retrouver ces principes au niveau de Google Ads, le souhait est de pouvoir de mieux en mieux prédire les différentes possibilités d’engagement des utilisateurs.

En s’appuyant sur les données de l’ensemble des sites, en générant des tendances, mais également au sein d’un même site.

Google souhaite à terme pouvoir se passer de toute forme de collecteur d’informations, notamment les cookies, qu’ils soient first ou third party.

Les limites bougent, ou disparaissent.

Depuis GA4, l’ancienne limitation de 10 millions de hits par moi et par propriété n’existe plus. Les sites qui étaient dans ce cas de figure peuvent ainsi se rendre la vie plus facile en centralisant les informations qu’ils avaient du dispatcher dans différentes propriétés.

C’est pour la même raison que les vues personnalisées proposées dans Google Universal Analytics n’ont pas été conservées dans cette nouvelle version.

Concernant l’échantillonnage des données, c’est désormais au delà de 10 millions d’évènements qu’il s’active et non plus au delà de 500.000 sessions dans l’espace temps défini.

Google Data Studio, pas de rapport ?

GA4 mise sur le fait d’aller explorer les données plutôt que de consulter les rapports, à travers une fonctionnalité qui n’était disponible que pour les utilisateurs d’Analytics 360 au préalable.

Tu peux ainsi aller bien plus loin dans tes analyses et rentrer des des détails qui t’auraient été inaccessibles via les rapports standards.

Quitte à aller dans cette direction, autant passer sur Google Data Studio, qui, en plus d’être plus flexible, permettra de prendre en compte d’autres sources de données comme un CRM, par exemple.

Bonus : Détailler un évènement grâce aux paramètres.

Pour obtenir plus de détails au sein d’un évènement, il faut aller faire un tour au niveau de ses propriétés.

GA4 en gère 3 types différents :

Les paramètres spéciaux

Ils sont collectés automatiquement et sont les détails techniques de l’évènement, comme son nom, l’URL actuelle, la résolution de l’écran, ou encore si le mode débug est actif ou non.

Les paramètres personnalisés

Ils sont à ajouter manuellement aux balises dans Google Tag Manager, et se présentent sous 2 formes :

  • Texte : Ils commencent par “ep.”
  • Numérique : Ils commencent par “epn.”

Les paramètres de textes pourront être utilisés comme dimensions personnalisées alors que les paramètres numériques pourront être utilisés comme métriques personnalisées.

Les paramètres utilisateur

Ils doivent être enregistrés dans l’interface de GA4 pour pouvoir être exploité dans les rapports et dans l’exploration de données.

Ils commencent par “up.”

Je veux passer à GA4 !

Maintenant que tu sais ce qu’est GA4 et pourquoi c’est indispensable d’y passer, on t’a préparé un guide qui t’emmène pas à pas vers la création de ta propriété GA4.

Pour qu’on t’accompagne dans la gestion de ton compte Google Analytics, contacte-nous par ici. Accompagnez-moi

Ne plus “être sous l’eau” en 3 étapes

Tu as forcément déjà dit ou entendu “Je suis sous l’eau”.

Cette expression est devenue tellement courante, qu’elle n’est plus la bienvenue dans notre vocabulaire, d’autant plus qu’il y a de quoi s’en débarrasser…!

Un rythme soutenable avec une efficacité optimale, ça paraît utopique tellement c’est quelque chose de rare, encore plus dans le marketing digital.

On te propose d’y aller progressivement en passant par 3 étapes, au long desquelles tu vas pouvoir t’approcher de cette organisation idéale.

Ce n’est pas une recette magique, cela demande des efforts et de la discipline, mais avec cet article, tu auras toutes les clés pour maximiser tes chances d’y parvenir !

Au secours, je me noie.

Tu avais prévu de faire certaines choses mais elles sont finalement passées à la trappe. Dommage, il y en avait de vraiment importantes dans le tas.

Tu te demandes s’il existe encore une autre priorité que “urgent”. (Non, “super urgent”, ça compte pas.)

Au final, tu as l’impression de faire de ton mieux pour avancer, mais que tu te noies quand même dans ce flux ininterrompu de tâches quotidiennes.

Ne nous trompons pas de bouée.

On l’évoquait dans cet article, ce n’est pas la faute de ton outil de gestion, ou ce n’est pas une fatalité à accepter quand on fait partie d’une équipe marketing.

Tu pourras faire les heures que tu veux, changer plusieurs fois d’outil, tant que tu ne fais pas preuve d’une certaine rigueur, ça ne s’arrangera pas.

Et comme personne n’aime vraiment la rigueur, on te propose d’y aller par petites étapes, histoire que ce soit plus accessible, et que tu puisses en profiter immédiatement.

On arrive toujours mieux à changer les choses quand on y prend du plaisir que lorsque c’est une souffrance.

Allez, passons à la première étape !

Étape 1 : Matérialiser une liste de tâches

Il faut commencer avec la fameuse “To-Do List”.

Tu peux, chaque matin, prendre le temps avant de démarrer ta journée, de lister ce que tu imagines faire durant celle-ci. Certains préfèrent finir leurs journées en préparant la To-Do du lendemain, ça marche aussi.

On explique tout l’intérêt de cette pratique dans cette vidéo :

Tu as plusieurs raisons de lister des tâches pour ta journée :

  • Les délais, quand tu as quelque chose qui
    • Doit absolument sortir aujourd’hui.
    • Arrive prochainement, mais dont il faut réellement lancer la préparation.
    • Traîne depuis trop longtemps (ce qui arrivera quand tu auras fait cette liste pendant plusieurs jours 😉)
  • L’équilibre, pour te réserver du temps pour
    • Faire de la veille
    • Te former
    • Les tâches internes si tu travailles majoritairement pour des clients
  • L’extra-pro, parce qu’il n’y a rien de pire dans une journée qu’avoir l’esprit occupé à s’inquiéter de pouvoir tenir une contrainte extra-professionnelle.

Écris chacune de tes tâches comme si n’importe quelle personne de l’équipe pouvait les comprendre (facile si ton équipe n’est composée que de toi 😁).

Fais-la évoluer au cours de la journée si des tâches viennent se rajouter.

En prenant cette habitude à chaque début de journée, tu pourras rapidement te rendre compte de ce que tu as pu ou n’a pas pu réaliser les jours précédents.

Ainsi, tu pourras identifier plusieurs choses, notamment :

  • Ce qui est récurrent, et donc qui peut potentiellement être délégué, automatisé…
  • Ce qui bloque pendant plusieurs jours, ou ce qui prend plus de temps que prévu.
  • Ce que tu fais et dont tu n’avais pas forcément conscience.

Quant au choix du support, il sera à faire en fonction des préférences de l’équipe. Que ce soit un support physique ou digital, l’important est que chacun se sente à l’aise et puisse y accéder, et le faire évoluer sans problème. Choisis tout de même un format qui permet de s’étendre horizontalement, et verticalement, en vue des prochaines étapes … 😊

On pourra aussi faire un article plus précis sur les avantages et inconvénients des différents supports possible pour t’aider à choisir à l’avenir si on voit que c’est un problème. Dis-le nous si cela t’intéresse !

Cette étape est très simple à mettre en place, mais compliquée à bien mettre en place 😉.

Une fois que c’est devenu une habitude, tu peux passer à l’étape 2 😁.

Étape 2 : Prioriser (Verticalité)

Maintenant que tu as une liste de tâches qui vit, et qui s’adapte jour après jour, il devient intéressant de pouvoir définir un ordre de priorité pour identifier les tâches qui ont le plus de valeur.

Tu trouveras de bonnes idées pour t’aider à prioriser dans notre article sur les notions d’impact et d’effort.

Pour matérialiser cette priorité, une des bonnes pratiques est de se fier à notre sens de lecture : Mettre en haut ce qui a le plus de valeur et en bas ce qui en a moins.

Quand tu commences à intégrer cette notion de priorité, il est sûrement temps de passer sur un support plus à même d’être modulable : tableau effaçable, outil digital, post-it, cartes…

Lorsque tes tâches sont priorisées et donc bien lisibles de haut en bas, tu peux passer à l’étape 3 😊.

Étape 3 : Statut (Horizontalité)

À présent tu alimentes continuellement ta liste de tâches, tu as sûrement remarqué que sur une To-Do, il n’y a que 2 possibilités pour chaque tâche : Fait, ou Pas fait.

Venir ajouter des statuts intermédiaires permet d’adapter tes actions en fonction de l’état actuel de la tâche. Pratique seul, cette organisation est plus que recommandée en équipe. Cela permet d’identifier en un coup d’œil où en est le travail de toute l’équipe.

Le plus classique, est le trio “À faire”, “En cours”, “Fini”.

Tu peux aussi identifier des statuts comme “en attente de X”. X étant prestataire, client, période légale… Ces tâches ne sont pas finies, mais tu n’as rien à faire pour les faire avancer (quoiqu’un suivi est toujours intéressant 😉).

Le but idéal de cette démarche est de pouvoir travailler en flux tiré plutôt qu’en flux poussé, mais on te parlera de ces deux approches dans un prochain article.

C’est-à-dire, traiter en priorité ce qui est à droite pour le terminer, avant de se rajouter du travail en cours.

Tu ne trouveras surement pas la bonne découpe dès la première fois, fais-la évoluer jusqu’à trouver la version qui convient !

Bonus : Travail en équipe

Lorsque tu auras réussi à mettre en place ces 3 étapes, il y a une étape supplémentaire extrêmement utile (voire indispensable) en équipe : les responsabilités.

Sur chaque tâche, indique le ou les responsables de la garantie de leur avancement. Généralement, ce sera la personne qui prévoit de la réaliser. Cela dit, quand ce n’est pas défini, avoir quelqu’un qui s’assure de faire ce qu’il faut pour que cette tâche avance, évite qu’elle ne stagne indéfiniment.

Tout ça pourra servir à alimenter les échanges lors d’une petite routine quotidienne à mettre en place pour bien lancer ses journées en équipe. On vous en dit plus sur cette excellente pratique dans un prochain article. 😉

En route vers une organisation productive

Tu sais maintenant ce que tu peux mettre en place, progressivement, pour retrouver une meilleure productivité grâce à une organisation adaptée.

Un élément important à prendre en compte que cette nouvelle organisation permet : Créer de la discussion autour des sujets les plus importants à chaque instant.

On ne le dira jamais assez, la communication restera toujours un des facteurs les plus puissants de la collaboration.

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